m3 et Radio Lac lancent une nouvelle émission immobilière !

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Dès le 17 janvier, tous les jeudis à 11h30, Radio Lac et m3 REAL ESTATE proposeront une nouvelle émission consacrée à l’immobilier.

Il a suffi d’une rencontre, celle d’Antoine et Alexandre de Raemy, à la tête de Media One Group, et d’Abdallah Chatila, Président de m3 pour qu’une nouvelle émission dédiée à l’immobilier à Genève voit le jour. Telle un magazine, « Les clés de l’immobilier » traitera du marché, d’urbanisme, d’architecture, de logements, de construction… tant de sujets de fond qu’une émission de 30 minutes est prévue chaque semaine.

Cette émission annonce également le grand retour « d’Enzo » à la radio. Enzo Lo Bue, actif dans l’immobilier depuis près de dix ans en sera le présentateur. Des personnalités locales seront interviewées, pour parler d’actualités, de développements et pour répondre aux interrogations des genevois.

Enzo Lo Bue avait co-fondé One FM et LFM et animé entre autre l’émission « Enzo et les filles » jusqu’en 2008. Depuis 11 ans il anime également l’émission de divertissement Cash sur la RTS.

Ainsi ses compétences acquises dans les domaines de la radio et de l’immobilier sont réunies pour « Les clés de l’immobilier ».

« m3 avait la volonté de communiquer différemment et la radio se révèle être un canal de proximité qui nous intéressait depuis déjà quelques années. L’idée est qu’au travers de cette émission les genevois puissent récolter des informations et connaître les actualités liées à l’immobilier dans leur canton » s’exprime Abdallah Chatila.

Antoine de Raemy ajoute : « Nous avions l’envie d’offrir un contenu différent à nos auditeurs, l’immobilier est un sujet qui intéresse chacun d’entre nous, locataires, propriétaires, communes etc. Et puis c’est un plaisir de revoir Enzo derrière un micro s’adresser aux genevois ! C’est vrai qu’il a cette proximité naturelle avec les habitants de la Cité de Calvin. »

m3 se lance dans l’hôtellerie

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m3 REAL ESTATE se diversifie et se targue de vouloir devenir la première société immobilière en Suisse offrant des prestations dans le secteur de l’hôtellerie.

Forte d’une stratégie de croissance bien déterminée, m3 REAL ESTATE ne cesse de se développer et ouvre un nouveau département nommé « Hospitality ».

« L’hôtellerie c’est avant tout de l’immobilier ! » s’exprime Abdallah Chatila, Président de m3 REAL ESTATE.
« Nous souhaitons élargir notre palette de prestations et offrir désormais une alternative à l’exploitation des bâtiments. Notre force aujourd’hui est non seulement de conseiller et d’analyser la situation d’un hôtel déjà existant ou d’un bâtiment en construction mais également d’exécuter grâce à toutes les compétences en interne en exploitation, rénovation, construction et financement.»

m3 REAL ESTATE cible donc les propriétaires d’immobilier souhaitant disposer d’une stratégie de repositionnement de leur bâtiment commercial (de bureaux ou déjà à usage hôtelier) sur toute la Suisse.

En collaboration avec les autres services de m3 REAL ESTATE, m3 HOSPITALITY accompagne le processus de création puis de réalisation d’un hôtel pour ensuite le gérer dans sa globalité. Si le schéma semble simple, il nécessite en réalité une maîtrise pointue de la gestion hôtelière mais aussi la compréhension d’un marché qui évolue très rapidement.

Mais ce n’est pas tout. m3 HOSPITALITY propose également de louer les bâtiments à usage hôtelier qu’elle gère, donnant ainsi au propriétaire le confort d’un revenu garanti et la possibilité de revaloriser son patrimoine grâce à un bail de longue durée.

m3 HOSPITALITY est menée activement par Anne Southam Aulas. Serial entrepreneur, avec près de 15 ans d’expérience dans l’hôtellerie, Anne a créé le groupe Hôtels et Patrimoine en 2005. Avant cela, elle a notamment co-fondé et dirigé GENILEM, dispositif d’accompagnement d’entreprises innovantes en démarrage. Anne a rejoint m3 REAL ESTATE en 2016.

1er mandat signé !
Le contrat pour un premier établissement vient d’être conclu à la rue des Princes, à Genève. D’autres ouvertures seront annoncées en 2018.

m3 HOSPITALITY se positionne véritablement en opérateur hôtelier, locataires des murs avec ou sans marque internationale. L’originalité de ce positionnement se traduit par un double avantage pour le propriétaire; une relation contractuelle basée sur un loyer fixe et une grande flexibilité de réalisation du produit hôtelier en fonction des aspirations du propriétaire et de son marché spécifique

— Anne Southam Aulas,

m3 investit dans l’expertise immobilière

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m3 REAL ESTATE offre un nouveau service : l’estimation gratuite en ligne. Leur expert immobilier, Vincent Clapasson, présente les tenants et aboutissants du métier tout en déclinant les intentions de m3 dans ce domaine. Entretien avec Vincent Clapasson.

Quelles sont les raisons qui ont incité m3 à offrir à sa clientèle un nouveau service d’expertise immobilière ?

Tout a commencé par un partenariat dans le domaine de l’immobilier avec la banque BNP Paribas en Suisse romande et italienne. L’une des conditions de ce partenariat consistait en la création d’un poste d’expert immobilier au sein de l’agence m3 REAL ESTATE qui est, par ailleurs, constamment à la recherche d’un affinage de son expertise du marché immobilier. Le partenariat avec BNP Paribas était donc l’occasion, dans cet esprit de complémentarité, de profiter de ce nouveau service pour le faire découvrir. m3 est donc animée d’une double finalité qui est d’honorer notre partenariat et de le compléter par à un service en tant qu’expert immobilier externe.

À quel public s’adressent vos services ?

Notre clientèle est variée. Nous comptons parmi elle des clients de m3 qui nous contactent pour connaître la valeur patrimoniale de leur bien, pour un service de conseil ou encore une estimation. Nous travaillons également avec des clients professionnels, auquel cas nous sommes impliqués dans la valorisation de projets immobiliers et d’évaluation d’immeubles. Les institutionnels sont aussi au nombre de notre clientèle dans le cas, par exemple, d’une évaluation annuelle de leurs actifs. Finalement, des banques font appel à nos services pour l’évaluation d’actifs que les clients voudraient se faire financer auprès d’eux.

Quel est votre champ de compétences ?

Mon champ de compétences est aussi éclectique que le sont les actifs. Mon travail porte généralement sur trois types d’objets : les objets de consommation (villas, chalets, PPE, appartements, terrains, etc.), les objets de rendement (immeubles locatifs et commerciaux, artisanat industriel, etc.) et les objets dits spéciaux (hôtels, cliniques, écoles, etc.). Au-delà de l’évaluation à proprement parler, nous offrons un service de conseil et d’analyse même si l’évaluation immobilière occupe le plus clair de mon temps. Un client fait appel à nos services lorsque, par exemple, il désire connaître le potentiel de son bien locatif ou encore dans l’évaluation d’une potentielle amélioration dans un immeuble (surélévation, analyse du montant des loyers qui en découlent, etc.) ; en somme des études de plans financiers. Le rôle d’expert immobilier a ceci d’intéressant qu’il s’opère à la fois sur le terrain économique, juridique et technique. Ce qui rend ce poste d’autant plus stimulant.

Comment garder la forme d’impartialité et d’indépendance qui sied à un expert immobilier tout en exerçant dans une régie immobilière ?

C’est une question déterminante : l’expert immobilier se doit d’être neutre et impartial. Ce qu’il faut éviter à tout prix, ce sont les conflits d’intérêts. Lorsque je m’occupe d’un dossier d’évaluation, l’expert que je suis se doit de veiller à ce que ce dossier ne soit pas évalué parallèlement par un courtier. Un expert n’est pas un vendeur. On ne peut demander à un potentiel acquéreur d’acheter un bien au prix évalué ; l’impartialité reste de mise et le client reste libre de l’acquisition ou non d’un bien. Toutefois, au sein du groupe m3 il y a une synergie dont je peux tirer profit en m’appuyant sur les multiples connaissances et compétences des collaborateurs dont le but est d’affiner mon analyse.

L’expertise immobilière, un domaine appelé à s’étendre et à se développer chez m3 ?

Le dynamisme fait partie de l’ADN de m3 ; rien n’est figé. Nous espérons évidemment que le service d’expertise immobilière prendra plus d’ampleur. Désormais nous proposons l’estimation gratuite en ligne, sur notre site Internet, pour des objets de consommation. La digitalisation de ce genre de service a l’avantage de le rendre plus accessible et rapide, maintenant l’attention de l’expert immobilier sur des objets plus complexes.

 

Cet article est apparu dans le numéro 5 de FLAT Magazine. Retrouvez le magazine en kiosque ou en ligne sur flatmagazine.ch

John Taylor Genève remporte deux prix !

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Lors de sa convention annuelle à Monaco, le groupe international John Taylor, partenaire de m3 REAL ESTATE pour l’immobilier de prestige, organise une Cérémonie d’Awards pour challenger ses 33 agences mondiales. Cette année,  John Taylor Genève a remporté deux récompenses !

Celle du courtier ayant effectué la transaction la plus élevée pour Sandro Fanara, avec une vente de 14.8 millions de CHF, et celle de la meilleure assistante d’agence, pour Céline Rollo.

Pour plus d’informations sur John Taylor, rendez-vous sur john-taylor.ch

“Serial Investisseur” – Retrouvez Abdallah Chatila dans le dernier magazine Trajectoire

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Un nouveau directeur à la tête du département Advisory

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Advisory dont les domaines d’expertise sont l’investissement, le pilotage de projets immobiliers ainsi que la location de surfaces commerciales accueille son nouveau Directeur, Renaud Vincendon.

 

Renaud Vincendon rejoint m3 en tant que Directeur Advisory.

A la tête d’une 20aine de collaborateurs, et de l’une des équipes de pilotage les plus importantes du canton, il participera activement au management des futurs projets phares de m3. Plus de 100’000 m² de surfaces commerciales et près de 450 logements sont en cours de réalisation notamment via Stellar 32, Pont-Rouge ou Les Cherpines. Renaud Vincendon, architecte, travaille depuis plus de vingt ans dans l’immobilier.

 

Précédemment Executive Director chez CBRE Suisse, il a une expérience éprouvée tant en promotions, en montage de projets qu’en investissements. Sa mission est également d’accompagner et conseiller Abdallah Chatila, Président de m3, dans ses différents projets immobiliers via sa holding « Vertical ».

 

« L’arrivée de Renaud Vincendon va nous permettre de structurer et mettre en oeuvre la stratégie immobilière tant pour les promotions dans lesquelles j’investis via ma holding que pour m3. Il a une parfaite connaissance de tous les métiers de l’immobilier et son expertise est essentielle au développement de nos activités. » s’exprime Abdallah Chatila.

m3, en pleine mutation digitale

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A l’ère de l’intelligence artificielle, du BIM, des blockchains et des chat bots, m3 s’investit pleinement dans la transformation digitale.

Manuel Alvarez, Directeur Stratégie Digitale et Ventes

Après avoir lancé et structuré le département Advisory, Manuel Alvarez est nommé Directeur stratégie digitale afin d’anticiper les enjeux et d’accompagner au mieux cette mutation inévitable des métiers de l’immobilier. C’est un projet majeur pour la société. A l’écoute des nouvelles exigences des utilisateurs, qu’ils soient acheteurs, vendeurs, locataires, propriétaires ou investisseurs, la digitalisation a désormais une place prépondérante dans ses activités.

« Le digital est sur le point de « disrupter » l’industrie immobilière mais l’avenir reste à écrire avec pour enjeu : la valeur ajoutée. En effet, m3 doit s’orienter vers des services immobiliers dans lesquels la digitalisation et l’humain contribuent de manière équilibrée » s’exprime Manuel Alvarez.

La digitalisation ayant un impact sur les activités de courtage, Manuel Alvarez reprendra également la Direction du département des ventes résidentielles. Ce département comprend une dizaine de collaborateurs y compris l’équipe de John Taylor Genève, réseau international d’immobilier de luxe.

  • La digitalisation ayant un impact sur les activités de courtage,
  • compris l’équipe de John Taylor Genève, réseau international d’immobilier de luxe.
  • digitalisation a désormais une place prépondérante dans ses activités.
  • Après avoir lancé et structuré le département Advisory, Manuel Alvarez est nommé Directeur
  • C’est un projet majeur pour la société. A l’écoute des nouvelles exigences des utilisateurs, qu’ils soient acheteurs, vendeurs, locataires,
  1. La digitalisation ayant un impact sur les activités de courtage,
  2. compris l’équipe de John Taylor Genève, réseau international d’immobilier de luxe.
  3. digitalisation a désormais une place prépondérante dans ses activités.
  4. Après avoir lancé et structuré le département Advisory, Manuel Alvarez est nommé Directeur
  5. C’est un projet majeur pour la société. A l’écoute des nouvelles exigences des utilisateurs, qu’ils soient acheteurs, vendeurs, locataires,

5 questions à Anne Southam Aulas, Directrice de m3 Hospitality

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 m3 HOSPITALITY est menée activement par Anne Southam Aulas, qui a près de 15 ans d’expérience dans l’hôtellerie. Anne a créé le groupe Hôtels et Patrimoine en 2005. Avant cela, elle a notamment co-fondé et dirigé GENILEM, dispositif d’accompagnement d’entreprises innovantes en démarrage. Avec l’arrivée de nouveaux hôtels dit “Budget-Design” en Suisse, les questions esthétiques prennent de plus en plus d’importance. Anne nous explique ce que le design hôtelier doit inspirer, et quel impact il peut avoir sur la rentabilité d’un hôtel.

En termes de design dans l’hôtellerie, y a-t-il une spécificité suisse ?

Non pas particulièrement, bien que le design suisse ait acquis ses lettres de noblesse dans l’immobilier avec des créateurs de renommée internationale, tels que Moritz Schmid, Bernard Tschumi, Peter Zumthor ou encore Herzog & de Meuron pour ne citer que les plus emblématiques.

 

Un design haut de gamme est-il forcément un critère de qualité et d’excellence ?

Il exprime en tout cas la volonté du concepteur d’hôtel et / ou de l’exploitant de démarquer son exploitation des standards de produits de chaînes. Il répond aussi à la demande du public pour des produits forts en caractère, qui racontent une histoire et complètent leur expérience de voyageur, même s’il s’agit d’un déplacement pour affaires.

 

Comment expliquer que certains hôtels désuets continuent d’afficher des taux d’occupation élevés ?

La structure du marché helvétique de l’hôtellerie est historiquement composée de petits établissements indépendants. Ceux-ci représentent environ 90 % des chambres disponibles pour les établissements de moins de 55 chambres (selon l’étude réalisée en 2017 par l’association Hôtellerie Suisse). Dès les années 70, le marché a vu arriver des produits standardisés de chaînes hôtelières, de grands établissements, qui auraient pu coûter leur place à de nombreux hôteliers indépendants. Or, à la même époque, le formidable essor de l’aviation civile puis l’arrivée des compagnies low cost ont provoqué une forte augmentation de la demande de nuitées hôtelières, le voyage devenant à la portée de tous. Plus récemment, la forte internationalisation des entreprises s’est traduite par une augmentation du voyage d’affaires. En conséquence de ces différents phénomènes, le marché a jusqu’ici fourni un stock de chambres correspondant à peu près à la demande, ce qui résulte en l’atteinte d’un taux d’occupation élevé pour tous.

 

Selon vous quelles sont les attentes des clients en matière de design ?

Le design est l’expression artistique d’une ambiance que l’on veut donner à un lieu. Cette ambiance sera perçue par le voyageur, pour qui séjourner hors de chez lui peut être stressant, et qui aspire à trouver un endroit où se ressourcer. Le design hôtelier doit donc inspirer la quiétude, le repos de l’âme et du corps, mais aussi surprendre, pour se démarquer. La conjugaison réussie de ces deux objectifs a priori contradictoires donne un design qui plaît et dont les clients vont parler.

 

Dans quelle mesure le design peut-il devenir un critère de rentabilité ?

L’atmosphère doit être cohérente avec le positionnement hôtelier choisi par l’exploitant. Pour schématiser, un décor riche en dorures inspirera le luxe, et donc un positionnement prix élevé, alors qu’un hôtel qui crée son design autour du thème de la brocante sous-entend que le prix de la chambre ne sera pas très élevé. Le design peut devenir l’un des facteurs explicatifs du prix, celui-ci étant la valeur que le client accorde à la prestation. Si la prestation est très soignée – un design signé par un artiste suisse par exemple – le prix pourra être légèrement supérieur à celui d’une concurrence classique dans le même segment de marché.

 

Cet article est apparu dans le numéro 4 de FLAT Magazine. Retrouvez le magazine en kiosque ou en ligne sur flatmagazine.ch

Qu’est ce que la domotique ?

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Tout comme les technologies qui nous entourent, la domotique (ou SmartHome) a très fortement évolué ces dernières années. Elle n’est plus réservée à une élite et elle s’adapte facilement sur tous les types de constructions, sans nécessiter de gros travaux. Il sera donc possible d’ajouter de la domotique dans votre habitation existante ou de l’intégrer directement à votre projet de nouvelle construction.

La domotique permet de connecter le bâtiment et de le rendre intelligent. Elle se focalise sur 3 grands axes :

– l’énergie, pour piloter les sources électriques et connaître leur consommation tout en rationalisant leur usage ;

– le confort, pour profiter de chaque instant et laisser la domotique se charger de la maison ;

– la sécurité, pour prévenir des accidents domestiques et veiller sur la sécurité du logement et de ses occupants.

 

 

Concrètement, une maison connectée sera en mesure de fermer les stores automatiquement pour garder le frais en été ou à l’inverse, ouvrir les stores en hiver pour profiter des rayons de soleil afin de chauffer les pièces. D’un seul clic, une petite télécommande sans fil placée à côté de votre table de nuit aura pour effet de mettre la maison en sommeil en coupant tous les appareils électriques inutiles pendant la nuit. Les capteurs de fumée connectés signaleront immédiatement la moindre anomalie et allumeront automatiquement les lumières pour permettre une évacuation facilitée en cas d’incendie.

Avec la domotique vous pourrez par exemple motoriser la serrure de votre porte d’entrée de telle sorte que cette dernière pourra se piloter directement depuis votre smartphone. Très pratique pour laisser entrer belle-maman afin qu’elle arrose vos plantes lorsque vous êtes en vacances.

 

Vers des solutions sans fil

 

La domotique n’est pas quelque chose de nouveau, par contre, les technologies ont énormément évolué ces dernières années et cela a permis l’apparition de solutions totalement sans fil. L’absence de fil simplifie grandement l’installation puisqu’il n’est plus nécessaire de réaliser des travaux pour tirer des câbles.

Ainsi, même les locataires ou les propriétaires qui rénovent peuvent domotiser leur habitation. Cela est notamment rendu possible grâce à un standard domotique nommé « Z-Wave ». Plus de 700 fabricants proposent un total de plus de 2400 produits compatibles avec le Z-Wave. Pour vous équiper, il faudra choisir un contrôleur domotique (le cerveau du système) vendu entre 99 CHF et 550 CHF suivant les modèles. Il dialoguera alors avec les accessoires Z-Wave répartis dans la maison. Un accessoire Z-Wave (ou module) peut par exemple être un détecteur de mouvement, une pastille à placer derrière votre interrupteur, une sonde de température, etc. Chaque module Z-Wave coûte entre 40 CHF et 75 CHF. Le système est modulaire et peut bien sûr être complété au gré du budget ou des envies.

 

 

La communication entre les modules et le contrôleur se fait sans fil, grâce au protocole radio Z-Wave. Il s’agit là d’un réseau sécurisé doté de mécanismes intelligents afin de vous assurer une parfaite couverture radio, même si votre domicile est très grand ou réparti sur plusieurs étages. L’intensité des ondes est très faible et les objets communiquent uniquement lorsque cela est nécessaire, permettant ainsi d’éviter d’être assailli d’ondes radio. Le Z-Wave est un standard parmi d’autres. À notre sens choisir un standard est un gage de pérennité, car tout ne repose pas entre les mains d’un seul fabricant. De la même manière, il est tout à fait possible d’opter pour un contrôleur domotique multiprotocole. Il sera ainsi possible de choisir le meilleur de chaque technologie et de vous assurer d’avoir un système complet et évolutif. Une box domotique multiprotocoles pourra s’adapter aux évolutions du marché. À noter que certaines solutions sont aussi bien compatibles avec le filaire qu’avec le sans-fil et offrent donc le meilleur des deux mondes. Il existe une multitude de solutions. Le travail d’un bon domoticien est de proposer la meilleure solution en fonction de chaque besoin.

 

La domotique pour tout le monde

 

La démocratisation de la domotique se fait également au travers des nombreux objets connectés qui ont envahi notre quotidien.

Peut-être possédez-vous une Smart TV, une station météo connectée, un thermostat ou une alarme pilotable à distance depuis votre smartphone ? C’est très bien, mais avoir 5 applications smartphone pour piloter 5 objets connectés n’est pas optimal. Dans l’idéal, le contrôleur domotique doit être capable de dialoguer avec tous vos objets connectés afin de centraliser la gestion de tous ces équipements, et de leur donner une vraie intelligence. Voici un exemple : vous activez votre alarme en partant de chez vous. Votre maison vous sachant sur le départ, elle demande à votre chauffage de se mettre en veille et coupe automatiquement toutes les lumières restées allumées.

 

 

Et chez les professionnels ?

 

Le bâtiment deviendra une plateforme de services, à l’image d’un smartphone sur lequel on télécharge des applications.

Un électricien s’occupe de l’électricité, un informaticien gère l’informatique, mais qui s’occupe de la domotique ? La domotique est une activité particulière, car elle implique d’avoir de solides connaissances en électricité et en informatique, car elle est à la croisée des deux mondes. La planification et la mise en place du bâtiment connecté incombent de préférence au domoticien, ou à l’intégrateur en domotique. En tant que membre fondateur de la Fédération suisse de domotique, nous recommandons par exemple la mise en place de binômes architectes-domoticiens, électriciens-domoticiens, ergothérapeutes-domoticiens, car une domotique réussie nécessite une communication efficace entre les différents corps de métiers.
 

Quelles sont les directions d’avenir ?

 

Les Smart Grids et Smart Cities sont en plein développement et ils nécessitent des bâtiments tertiaires et résidentiels capables d’être « Smart » également. Le « Smart Building » a un rôle fondamental et central à jouer au sien de ces écosystèmes. La révolution numérique commence à se propager à l’ensemble des métiers liés aux bâtiments, ce qui ouvre la voie à de nouveaux services pensés pour les usages, la performance énergétique et le confort. Le bâtiment deviendra une plateforme de services, à l’image d’un smartphone sur lequel on télécharge des applications. Le bâtiment pourra par exemple organiser la collecte des déchets de manière automatique en fonction du volume et du taux d’occupation des locaux, publier les informations aux locataires transmises par la gérance, réserver un véhicule de fonction… D’ici quelques années, un bâtiment qui n’a pas été pensé pour le service pourrait être considéré comme obsolète et perdre ainsi de la valeur.

 

Texte : Olivier Nadot, Swiss-domotique

 

Cet article est apparu dans le numéro 4 de FLAT Magazine. Retrouvez le magazine en kiosque ou en ligne sur flatmagazine.ch