Abdallah Chatila : « Il faut croire en ce que l’on fait et faire ce en quoi l’on croit. »

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Swiss-Arab Entrepreneurs : Comment êtes-vous devenu un «entrepreneur en série » ?

Abdallah Chatila : J’ai appris de mon père l’esprit commerçant, mais lui était très conservateur et prudent, alors que moi, je suis prudent mais pas conservateur. Il faut savoir saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. J’avais envie de faire beaucoup de choses, et quand j’ai commencé à gagner de l’argent avec l’immobilier, cela m’a permis de me lancer dans toutes sortes de projets. J’ai eu la chance d’avoir du succès ! Ce sont des enchaînements des circonstances. Tout dépend de l’opportunité et des gens. Ma force est que je n’ai pas peur de perdre. Je fais beaucoup de choses en espérant bien les faire. Mais je suis réaliste et j’accepte aussi bien la perte que le gain…

 

Découvrez l’interview complète d’Abdallah Chatila sur le site Swiss Arab Entrepreneurs.

RADIO : « Les clés de l’immobilier » avec Me Andreas Fabjan

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Présentée par Enzo Lo Bue. Aujourd’hui, Me Andreas Fabjan, membre du comité de l’Association Pic-Vert, qui représente et protège les intérêts de tous les propriétaires individuels du canton de Genève, nous parle de la densification à Genève.
Rendez-vous sur radiolac.ch !

 

RADIO : « Les clés de l’immobilier » avec Me Yves de Coulon

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En ce 28 février, Enzo Lo Bue présentait une émission dédiée au MIPIM (Le Marché international des professionnels de l’immobilier) et au logement bon marché à Genève, avec comme invité cette semaine Me Yves de Coulon, Président de l’Association Lake Geneva Region et Président de la FPLC (Fondation pour la promotion du logement bon marché et de l’habitat coopératif). Retrouvez la vidéo intégrale de la dernière émission :

 

RADIO : « Les clés de l’immobilier » avec Me Karim Messali et Alexandre Ugo

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En ce 14 février, Enzo Lo Bue présentait une émission spéciale « Offrez-vous un logement pour la Saint-Valentin », avec comme invités cette semaine Me Karim Messali, notaire, et Alexandre Ugo, du Crédit Suisse.

Retrouvez la vidéo intégrale de la dernière émission :

 

RADIO : « Les clés de l’immobilier » avec Pascal Uehlinger, François Fortuna et Christophe Aumeunier

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Trois invités cette semaine dans « Les clés de l’immobilier, » Pascal Uehlinger, maire de Thônex, en charge du dicastère de l’Urbanisme, et François Fortuna, secrétaire général adjoint de Thônex pour parler des communaux d’Ambilly, et Christophe Aumeunier, secrétaire général de la Chambre genevoise immobilière au sujet de la votation sur le mitage.

 

Retrouvez la vidéo intégrale de la dernière émission :

RADIO : « Les clés de l’immobilier » avec Pierre-Alain Dupraz et Valentin Dujoux

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Cette semaine dans « Les clés de l’immobilier, » l’architecte Pierre-Alain Dupraz et le co-président des Jeunes Vert-e-s Genève Valentin Dujoux étaient les invités d’Enzo Lo Bue. L’émission traitait de plusieurs sujets comme l’aménagement de la Rade dont M. Dupraz a gagné le concours, mais aussi la passerelle du Mont-Blanc et l’urbanisme du PAV. La votation du 10 février sur la loi sur le mitage a aussi été abordée.

Retrouvez la vidéo intégrale de la dernière émission :

Tout ce que vous souhaitiez savoir sur le 3ème pillier

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Le système de retraite et de prévoyance en Suisse repose sur ce qu’on appelle communément 3 piliers : l’AVS,
le 2e pilier (ou prévoyance professionnelle), et le 3e pilier (la prévoyance individuelle). Cette dernière, qui est facultative, a pour but d’améliorer votre niveau de vie au moment de la retraite et de vous faire bénéficier d’un revenu complémentaire. Ces produits se présentent sous la forme de comptes ou produits, bancaires ou d’assurance.
D’un point de vue pratique, c’est à la banque ou auprès de votre compagnie d’assurances que vous devrez vous adresser pour souscrire un 3e pilier. Attention toutefois : selon votre situation (frontalier ou résident en Suisse), il ne vous sera pas possible de souscrire un 3e pilier.

S’agissant de la prévoyance vieillesse privée, on fait une distinction entre le pilier 3a et le pilier 3b :

LE 3e PILIER A – prévoyance individuelle liée ouverte

 

Il est dit lié car l’avoir n’est disponible qu’à certaines conditions. Il est réservé depuis le 19 avril 2017 uniquement aux salariés comme aux travailleurs indépendants résidents suisses.

La cotisation d’un 3e pilier est à l’initiative de l’employé. Certaines rares entreprises proposent de cotiser pour certains employés, en général des cadres dirigeants ou des personnes clés dans la structure.

Afin d’encourager la constitution d’une retraite complémentaire l’État suisse offre des incitations fiscales non négligeables. Le principe de l’avantage fiscal est simple : les personnes actives peuvent verser, chaque année, un montant déterminé dans le pilier 3a, qui sera alors déduit du revenu imposable. En 2018, le montant déductible était de 6768 CHF maximum pour les personnes actives avec caisse de pension (CHF 6826.- en 2019) et, pour les personnes actives sans caisse de pension, de 20 % du revenu net du travail, au maximum 33 840 CHF (34128 CHF en 2019). Vous réduisez ainsi vos impôts sur le revenu et profitez en outre du fait que l’avoir issu du 3e pilier n’est pas assujetti à l’impôt sur la fortune. Les intérêts et revenus survenant pendant la durée de placement ne sont pas imposables. Le capital de prévoyance n’est imposé qu’au moment de son retrait, mais à un taux réduit.

Vous pouvez ainsi réduire trois fois vos impôts : lors du versement, pendant la durée et lors du retrait de l’avoir du pilier 3a avec une imposition réduite grâce à un échelonne- ment avantageux des retraits. Mais il convient d’observer les points suivants :

Fiscalement, il est plus intéressant de verser des montants dans le pilier 3a les années où les revenus sont les plus importants, notamment pour les couples mariés avec deux salaires qui peuvent déduire deux fois le montant maximum. Car chaque actif soumis à l’AVS peut verser tous les ans une somme limitée sur son compte de prévoyance 3e pilier personnel. Particularité suisse : la réduction d’impôt par franc versé varie selon le canton et la commune.

Le 3pilier sert également dans le cadre d’une accession à la propriété.

Plus le capital retiré pendant une période fiscale donnée est important, plus il est taxé. Vous pouvez éviter cela en ouvrant plusieurs comptes de prévoyance 3e pilier. Il est alors possible de retirer le capital de vieillesse de manière échelon- née, sur plusieurs années (à partir de cinq ans avant l’âge de la retraite AVS). Vous profitez de cette façon d’un taux d’imposition inférieur et d’une plus grande flexibilité pour retirer vos avoirs. Mais l’exception confirme la règle : il existe entre-temps plusieurs cantons qui appliquent, peu importe le montant, le même taux d’imposition à l’ensemble de la fortune de prévoyance.

L’avantage fiscal n’est accordé sur l’année qu’aux versements sur le pilier 3a effectués avant le 31 décembre. Effectuer rétroactivement des versements pour les années passées est impossible, contrairement au cas des caisses de pension

Le 3e pilier sert également dans le cadre d’une accession à la propriété. Le 3e pilier lié 3a est particulièrement concerné par ce montage financier, pour autant que l’assuré respecte certaines obligations :

– Le capital du 3e pilier lié 3a peut être retiré pour acheter ou faire construire un logement que l’assuré lui-même utilisera (cela inclut la résidence principale et/ou secondaire, mais pas la résidence locative) ;

– achat de participations à la propriété pour un logement que l’assuré utilisera lui-même ;

– remboursement de prêts hypothécaires

La personne assurée ne peut utiliser les fonds de la pré- voyance professionnelle que pour un seul objet à la fois.

Comme vous l’aurez constaté, l’assuré doit utiliser le bien immobilier concerné. La location du bien peut exceptionnellement être autorisée si l’assuré prouve qu’il ne peut plus utiliser le bien (comme un départ à l’étranger, par exemple). N’oubliez pas qu’il s’agit d’un retrait de tout ou partie d’un 3e pilier lié 3a, une imposition sur le capital est donc à prévoir au moment du déblocage. De plus, si le titulaire du 3e pilier est marié, le conjoint doit donner son accord pour procéder au déblocage.

Afin de conserver les avantages du 3e pilier (comme la déduction fiscale), il est possible d’utiliser son 3e pilier tout en le gardant intact. Il suffit de mettre votre contrat de prévoyance en nantissement auprès de l’organisme prêteur (banque ou assurance) : vous continuez à verser sur votre 3e pilier comme vous le faisiez auparavant, la différence réside dans le fait que la banque garde le 3e pilier en garantie. Ainsi, au moment de l’échéance du contrat, elle viendra récupérer le capital versé qui remboursera une partie de la dette hypothécaire. Il existe plusieurs avantages à nantir votre police 3e pilier auprès de votre banque :

– la banque ne viendra prendre que la partie dont elle aura Le contrat 3e pilier aura produit des intérêts qui vous reviendront intégralement

– vous continuez à déduire fiscalement vos primes et vous faites des économies d’impôts tout en remboursant votre hypothèque.

Il convient de faire les bons calculs mais la plupart des hypothèques actuelles se font en amortissement indirect, donc à l’aide d’un 3e pilier.

Afin de conserver les avantages du 3pilier (comme la déduction fiscale), il est possible d’utiliser son 3pilier tout en le gardant intact. Il suffit de mettre votre contrat de prévoyance en nantissement auprès de l’organisme prêteur (banque ou assurance).

Un retrait anticipé de l’avoir du pilier 3a est également possible en vue de se mettre à son compte, en cas de départ définitif de Suisse ou en cas de changement d’activité lucrative indépendante. Un retrait anticipé est également possible si la personne est frappée d’une invalidité complète.

En dehors des cas vus ci-dessus, le capital de prévoyance accumulé doit être entièrement retiré au début de la retraite (au plus tôt cinq ans avant l’âge ordinaire de la retraite). À condition de continuer une activité lucrative, il est possible de continuer à cotiser et/ou de retarder le retrait durant cinq ans au maximum.

Attention également au moment de retrait anticipé. Nombre de caisses de pension n’admettent les retraits anticipés que jusqu’à trois ans avant la naissance du droit aux prestations de vieillesse.

Enfin pour être complet sachez que les retraits du pilier 3a ne sont possibles que tous les cinq ans également.

LE 3PILIER B

C’est l’autre forme du 3e pilier qui est ce qu’on appelle un contrat d’assurance vie. Les versements ne sont pas plafonnés. Mais le pilier 3b présente moins d’avantages fiscaux que le pilier 3a. Seuls les résidents en Suisse peuvent y souscrire

Vous payez une prime qui est alors placée dans des produits financiers simples ou plus complexes (à base de fonds par exemple). Dans certains cantons, dont Genève, les versements permettent de faire une déduction fiscale partielle. À l’inverse du 3e pilier a, les fonds sont disponibles au terme du contrat (le terme étant soit de 5, 10 ou 20 ans dans la plu- part des cas).

Les intérêts produits par ce type de contrat sont exonérés fiscalement dans certaines situations et dans certains cantons. Il existe de très nombreux types de contrats, avec des intérêts minimums versés, un capital minimum garanti, etc.

Quelle que soit votre situation il est toujours recommandé de faire appel à un spécialiste qui pourra vous conseiller en tenant compte de vos besoins et de votre situation personnelle.

Texte : Patrick Piras, CoRe Service SA.
Cet article est paru dans FLAT Magazine. Retrouvez plus d’informations sur flatmagazine.ch

RADIO : « Les clés de l’immobilier » avec Francesco Della Casa

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Lors de l’émission « Les clés de l’immobilier, » Enzo Lo Bue recevait Francesco Della Casa, architecte cantonal. Ensemble, ils sont revenus sur les questions de densification urbaine à Genève, sur les tours végétales et le projet de la Tour Opale, mais aussi sur le débat autour de la loi sur le mitage.

Retrouvez la vidéo de la dernière émission :

RADIO : « Les clés de l’immobilier » avec Antonio Hodgers

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Lors de la première émission « Les clés de l’immobilier, » présentée par Enzo Lo Bue en partenariat avec m3 REAL ESTATE, l’invité était le Président du Conseil d’Etat et conseiller d’Etat chargé du département du territoire Antonio Hodgers. Interviewé sur la croissance du nombre d’habitants à Genève, M. Hodgers a dit que les chiffres dépendaient grandement de la santé économique du canton.
« Il faut être clairs : si notre canton va bien économiquement, il y a plus d’habitants, s’il va moins bien économiquement, il y en aura moins. Donc aussi ceux qui souhaitent moins d’habitants, il faut comprendre que le corollaire c’est une situation plutôt déflationniste qui peut s’accompagner d’un taux de chômage beaucoup plus élevé et d’une situation sociale beaucoup plus tendue, » a ajouté M. Hodgers.

 

Le logement à Genève

Qui dit plus d’habitants, dit un besoin de logement. Sur ce point, le Président du Conseil d’Etat a précisé que la politique de logement ne créait pas la croissance démographique du canton mais répondait a un besoin. « Notre objectif au gouvernement, c’est de répondre au besoin et nous devons augmenter la production de logements. » Pour 2018, M. Hodgers a annoncé que le seuil de 2500 logements avait été dépassé, soit 500 logements de plus qu’en 2017. Une promesse qui date depuis longtemps, a ajouté M. Lo Bue.

De plus, M. Hodgers a annoncé que 2018 avait vu le début de la construction de 6000 logements neufs. « Cela faisait 20 ans qu’on avait pas eu ce tel niveau de construction, » confirme-t-il.

 

Les futurs quartiers genevois

Où construire ces nouveaux logements pour faire face à l’augmentation de la population ? C’est un des grands enjeux de l’urbanisme à Genève. La ville de Genève est une des communes qui construit le plus, a indiqué M. Hodgers. « Mais on doit être attentifs à une certaine équité territoriale, » ajoute-t-il.

« Ce n’est pas toujours là où c’est le plus dense ou le plus urbain où il faut rajouter, mais il ne faut pas non plus grignoter sur une zone agricole. »

 

Les projets immobiliers

M. Hodgers s’est exprimé sur l’avancement de certains gros projets immobiliers à Genève représentant un total d’environ 20 000 logements qui devraient voir le jour d’ici 2035, comme le Quartier de l’Etang, celui de la Chapelle, le PAV ou encore les Cherpines. Faisant un point sur ces projets, le conseiller d’État membre du parti des Verts a rajouté « on va aussi démarrer le premier chantier nécessaire, le tramway, parce qu’il est hors de question de faire construire des quartiers qui sont en périphérie et de ne pas y amener les transports publics car la conséquence serait que les gens prendraient leurs voitures et cela feraient plus de bouchons. »

 

Un télécabine à Genève ?

M. Lo Bue a ensuite évoqué un projet de loi qui viserait à ouvrir une ligne télécabine à Genève. Qu’en est-il de ce projet ? « Les lignes tangentielles [celles qui permettent d’aller d’un point de la ville à un autre sans passer par le centre; ndlr] sont un enjeu clé de notre mobilité, » répond M. Hodgers en ajoutant que les transports publics, dont la télécabine, doivent permettre ce genre de déplacement.

 

L’importance des zones rurales

Revenant sur l’initiative contre le mitage déposé par Les Jeunes Verts en 2016, M. Hodgers rappelait que les genevois s’étaient exprimés de manière plus forte avec un score plus haut que le reste de la Suisse sur la dernière loi sur l’aménagement du territoire. « On ne peut plus continuer de grignoter sur les zones agricoles pour se développer, » a-t-il dit. « On ne peut plus bétonner sur la nature, sur nos espaces de forêts et nos espaces agricoles car on doit maintenir un certain équilibre » entre le domaine naturel et le domaine urbain.

Retrouvez l’intégralité de l’émission dans la vidéo ci-dessous :

 

Les clés de l’immobilier, tous les jeudis à 11h30 sur Radio Lac 98.1 à Genève et sur radiolac.ch